Pour ceux qui veulent tout savoir

paravroum.com est hébergé chez Ionos
Le nom de domaine paravroum.com est également loué chez Ionos
Les frais annuels d'hébergement, auxquels s'ajoutent des coûts de licence annuels pour PHPStorm, sont financés grâce qux dons des pilotes.
Si vous souhaitez soutenir le site, vous pouvez faire un don en début d'année pour couvrir ces frais.

6 'languages' sont utilisés dans paravroum.com:
  1. HTML, le langage de description de toute page internet. Je tente d'avoir un site conforme à la norme HTML 5
  2. Php, langage hyper-puissant pour obtenir des pages dynamiques générées par le serveur chez Ionos. J'utilise la version php 7
  3. SQL, le langage de requête universel des bases de données, les données étant elles-mêmes hébergées dans une base MySQL. J'utilise la version MySQL 7
  4. Javascript, qui s'exécute sur le navigateur, est (peu) utilisé pour effectuer quelques contrôles de saisie ou rendre certaines pages plus dynamiques
  5. CSS, le langage des feuilles de style, permettant de séparer le contenu de sa présentation. J'utilise la version 3 du CSS
  6. KML, le langage des fichiers Google Earth et Google Maps, qui permet de visualiser des points (les terrains) et les tracés de nos vols en 3D sur la planète
Heureusement, quelques outils facilitent la création des pages du site:
  • Notepad++, très bon éditeur HTML+php
  • QuickEditPro, une appli Android très complète pour retoucher le site avec mon smartphone quand je ne suis pas à la maison.
  • Depuis janvier 2021 j'utilise PhPStorm, un IDE (Integratde Development Environment) professionnel qui m'a permis de refondre (refactor in english) le code du site (en programmation Objet) mais dont la license annuelle a un coût élevé. Néanmoins, le fournisseur de PhPStorm a consenti un discount pour paravroum.com en tant que site non commercial et les dons des (gentils) pilotes donateurs couvrent ces coûts
Enfin, j'ai récupéré çà et là des bouts de code sur le net, que j'ai modifié et adapté suivant mes envies et mes besoins.
Je mentionnerai en particulier:
  • CSS Play, Un site très design qui m'a permis de créer le menu et les formulaires de paravroum.com
  • FAMFAMFAM, une belle collection d'icônes que j'utilise dans les menus

Du calcul des distances, des durées, des vitesses et de l'enveloppe convexe ...


Le résultat du calcul des distances et des vitesses, effectué à partir des traces GPS déposées par les pilotes, peut significativement varier selon la méthode qu'on utilise.
Je vous livre ici quelques informations sur la manière dont c'est fait par le site paravroum.com.

§1. Le temps de vol


Ce temps est calculé en considérant qu'il faut avoir une vitesse minimum de déplacement pour être considéré comme 'en vol', ceci afin de ne pas tenir compte des temps de préparation au sol ou de repliage de voile avec le GPS allumé.
Ce seuil doit être :
  1. Suffisamment élevé pour ne pas compter les temps d'attente ou de marche au sol,
  2. Suffisamment bas pour ne pas considérer un atterrissage alors que le pilote est scotché en l'air face au vent.
Paravroum considère une vitesse minimale de 10 km/h pour 'déclencher' le chrono et déterminer l'heure du décollage puis pour arrêter le chrono et trouver l'heure de l'atterrissage. Si votre GPS prend en compte tous les points depuis son allumage et jusqu'à son arrêt, il va donc vous indiquer une valeur bien supérieure à celle-ci.
Quant au temps indiqué sur votre compte-tours, il inclut le temps de chauffe de du moteur, alors que vous étiez à l'arrêt, il diffère donc d'au moins quelques minutes par rapport au temps de vol ... mais son cumul reste très utile pour faire l'entretien de votre moteur.

§2. La distance parcourue


La distance parcourue en vol est très dépendante du niveau d’échantillonnage des points de mesure. Si on prend en compte tous les points, ce que fera votre GPS, la mesure de la distance peut être 'polluée' par les petits mouvements. Par exemple, la trace d'une sellette sous une voile avec un fort roulis fait des 'zigzag' et cela augmente la distance parcourue du même pilote effectuant le même trajet sous une voile sans roulis. C'est un peu comme si on mesurait la longueur des côtes francaises sur une carte IGN et qu'on aille vérifier la mesure directement sur le terrain en faisant le tour de chaque rocher avec un double décimètre ... on ne trouvera pas le même résultat, et on dira que la carte est fausse ;o) Paravroum échantillonne à 1 mesure tous les 6 points (soit 1 mesure toutes les 6 s sur la plupart des GPS) pour éliminer ce biais des 'micro-mouvements' et pour augmenter la vitesse de calcul.

§3. La vitesse moyenne


La vitesse moyenne est calculée simplement en divisant la distance totale du §2 par le temps de vol du §1.

§4. La vitesse maxi


Votre GPS vous indiquera (ou pas) la vitesse maxi si votre sellette l'a atteinte durant une mesure soit 1 ou 2 secondes pour la plupart de GPS. En cas de mauvaise réception, certains GPS peuvent aussi annoncer très transitoirement des vitesses farfelues qui dépassent les 150 km/h ... Paravroum ne retient pas cette vitesse instantanée qui n'a été atteinte qu'une poignée de secondes. La vitesse maxi est moyennée sur 5 mesures glissantes. À raison d'une mesure tous les 6 points, c'est donc la vitesse moyenne maximum, qui a été 'tenue' pendant 30 secondes, qui est donnée par Paravroum. Elle sera toujours inférieure ou égale à la vitesse maxi instantanée affichée sur votre GPS.

§5. L'enveloppe convexe


L'enveloppe convexe est calculée grâce à un des algorithmes trouvé sur le net, mais en échantillonnant 1 point sur 6 comme au §2. Et les résultats sont bons, voir le dernier paragraphe.

Toutes les valeurs sont donc fausses ?

Ben oui :0) car les erreurs sont multiples:
  1. L'erreur de mesure du GPS. Elle est très variable selon qu'on utilise son smartphone, souvent de précision médiocre ou un GPS dédié 'aéro'.
  2. L'erreur due à l’échantillonnage des mesures, bien qu'on ait vu que parfois, ils peuvent rendre la mesure plus réaliste (on fait le tour du rocher ou on tire un trait ?)
  3. L'erreur due au moyennage des valeurs de vitesse, même si là aussi tout dépend ce que l'on recherche à mesurer (les 82 Km/h qu'on a tenu 4 secondes pendant un 3.6 ou les 78 km/h à fond de barreau durant 30 bonnes secondes)
Sans compter que «la mesure perturbe la mesure», que le simple fait de mesurer un phénomène modifie celui-ci et qu’on n’observe donc jamais la réalité ... ce qui est un autre débat.

Benchmark CFDM

Après avoir mené plusieurs tests de comparaison 'Paravroum vs CFDM' tout en jouant sur ces paramètres (§1 seuil de vitesse mini, §2 échantillonnage des mesures et §3 moyennage des vitesses) je suis arrivé à des différences de l'ordre de :
  • - 0,2 % sur les temps de vol ⇒ de 0 à 1 mn
  • - 1,5% sur la distance parcourue ⇒ jusqu'à 2 km
  • - 0,3 % sur l'enveloppe convexe ⇒ de 300 à 500 m
  • - 2,5 % sur la Vitesse moyenne ⇒ de 0,5 à 2 km/h
J'ai donc considéré qu'il s'agissait d'un bon compromis entre la précision atteinte et le temps de calcul (afin d'afficher rapidement les résultats d'une trace). À noter que les fichiers GPX ou IGC donnent des résultats similaires, que ce soit en temps de traitement ou en précision. Pour les compétitions de vol libre, c'est le format IGC qui est utilisé.

§6. Identification des terrains


Une fois l'heure de décollage trouvée (§1), on récupère les coordonnées (latitude/longitude) de ce point et on les compare à celles des 1100 terrains de la base Paravroum pour trouver le plus proche. On retient ce terrain comme étant le terrain de décollage (le plus probable) uniquement si ces 2 points sont distants de moins de 5 km. Idem pour l'atterro et le tour est joué.
S'il s'agit d'un nouveau terrain dont le nom a été déclaré par le pilote, sa localisation sera renseignée dans la base grâce à la trace du vol. Ce traitement (la nuit, en batch) vient automatiquement enrichir la base. De plus, les coordonnées de ce terrain seront confirmées et améliorées en précision en tenant compte de toutes les traces produites à partir de ce même terrain.